Historique du club

Les Chasseurs d'Images Artésiens.

 

                    

     

        

Septembre 1997, Alain Boussu, Jean Devos et Benoît Doorémont, trois cinéastes, créaient avec quelques amis postiers dont René Ferton le club des « Chasseurs d’Images Artésiens des PTT », avec pour activité à cette époque un atelier de «  noir et blanc » pour les photographes et le super 8 pour les cinéastes. Les services de La Poste d’Arras, nous aménageaient un super local au Rue Ampère Arras avec un coin Labo, une cabine de projection pour le cinéma, une petite salle 80 places avec des sièges récupérés dans un cinéma. La vie était belle à cette époque ! Ces premiers locaux furent inaugurés le 17 mars 78 par Jean Masson, président de l’Union comme ont disait à cette époque.

 

Un bulletin « Le Point » voit le jour

et relate toutes les activités et les potins du club.

Après la sortie d’une vingtaine de numéros, celui-ci disparaîtra.

 

Durant deux décennies, le club participera à beaucoup de concours, festivals ou rencontres de cinéma, régionaux ou nationaux avec des réalisations comme :

« Papillon »,

« Fantasme », « La Solution », « L’ami de l’homme », « Le dinandier » etc. Le club d’Arras sera également l’organisateur des Rencontres Ciné-Vidéo d’Objectif Image. La première, en 1980 pour les 5èmes Rencontres et en 1999 pour les 24èmes avec 28 réalisations en compétition dont deux du club et réalisées par Benoît Doorémont : « Mise en bière »

 

une création de 33 minutes et « Les compagnons du tour de France » un film de la catégorie « Regard » de 28 minutes, cette dernière  réalisation sera remarquée par les membres du jury, puisqu’il lui décernera le prix du meilleur film pédagogique, ainsi que le prix du meilleur générique. « Mise en bière » recevra quant à lui, le prix du scénario. Régulièrement le club d’Arras figure au palmarès des rencontres annuelles de ciné-vidéo.

 

1985 commence les années d’exode. La Poste reprend ses locaux.  La mairie d’Arras prête gracieusement  à l’association en dépannage un petit local (un garde meubles) durant une année.

1986, la vidéo pointe son nez, La Poste, nous ouvre un local dans une ancienne coop. des PTT, mais seulement pour cinq ans. En 1992, nous  perdons de nouveau nos locaux et nous devenons le premier club S.D.F. Une seule solution ; les mairies ! Beaurains (petite ville de 4708 habitants à 2 km d’Arras) nous héberge dans un grand local, mais très mal protégé et souvent cambriolé (cinq fois en huit ans). Malgré cela, les activités du Chasseurs d’Images Artésiens continuent avec des expositions locales et régionales pour la photo et l’implication forte en vidéo analogique qui nous a permis de nous faire remarquer aux différentes Rencontres ciné-vidéo d’Objectif Image des années 90 à 2000 : « Magie nocturne », "beauté scénique », « Eaux vives », « Au gré du temps et du vent », « Moisson d’antan », « Derrière les lumières, la vie » (Bourse Jean-François Lambert


                

48 minutes sur la vie des forains : Grand prix catégorie « Regard » et prix « Public » aux rencontres 2003 et Grand prix du Jury à visiter: http://dvdforain.monsite.wanadoo.fr

« A la grâce d’Eole » et « Graine d’aventure ».Deux autres réalisations ayant obtenu un premier prix reportage et documentaire

 

2000, la mairie de Beaurains, nous vire (mes excuses pour le mot virer) mais le mot est juste car malgré notre participation à la vie culturelle de la ville par des reportages vidéo annuels et des expositions photos nous reperdons nos locaux.

Quatrième déménagement. En conséquence tous les matériels sont dispersés dans divers lieux ASPTT greniers de membres, Malgré ces insuffisances nous créons en 2002 une troisième activité : « Le diaporama numérique », activité qui amène de nouveaux membres.

 

Aujourd’hui en 2008, nos activités sont axées sur la photo, la vidéo et le diaporama, par des ateliers mensuels sur la grammaire cinématographique, à la prise de vue, à l’éclairage, au montage etc. pour la vidéo. Des fabrications de films et diaporama en commun. Des sorties club de prises de vue vidéo ou de photos. Par des expositions et échanges avec des autres clubs de la région. Et également partie prenante au Printemps d'O.I. Par des projections de films aux retraités de la M.G.E.N. Projections à l’Office Culturel d’Arras (deux fois par an avec une exposition photos d’une durée de dix jours). Nous réalisons également un reportage vidéo sur le carnaval d’Agny, ville qui aujourd’hui nous héberge.

 

Voilà nos misères et nos bonheurs que notre club peut nous apporter dans la réalisation de notre passe-temps favori qu’est la création de l’image fixe ou animée. Ah ! J’oubliais, je participais de 1980 à 2005, en plus de ma responsabilité de président du club d’Arras, aux réunions du Comité Directeur d’Objectif Image où je démarrais la cinémathèque d'O.I.

 

                                                                                                                    Benoît Doorémont.

 

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